Renaître, ce qui ne tue pas - Made in Sainte Marie Lyon

Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

À travers un documentaire profondément humain, Camille Zito et Olga Baudimont, étudiantes en Bachelor Création Numérique 3e année, explorent la notion de résilience face aux épreuves de la vie. Que reste-t-il lorsque tout semble s’effondrer ? Comment renaître après la chute ? C’est à ces questions universelles que leur film tente d’apporter une réponse, en donnant la parole à celles et ceux qui ont su transformer la douleur en force.

Le documentaire se distingue par la richesse et la sincérité des témoignages recueillis. Chaque récit révèle l’imprévisibilité du drame, mais aussi la capacité de l’humain à se reconstruire, lentement, patiemment. La résilience n’apparaît pas ici comme un don ou un trait de caractère inné, mais comme un processus intime et évolutif, propre à chacun.

Camille et Olga dressent ainsi le portrait d’individus vulnérables, mais profondément vivants capables de se réconcilier avec leurs blessures et de puiser dans l’épreuve une nouvelle forme de force intérieure. Leur film met en lumière cette force réparatrice qui sommeille en chacun de nous, et qui, à travers la création, l’expression ou simplement le temps, permet d’apprivoiser le réel.

Entre émotion, pudeur et espoir, ce documentaire nous rappelle que la sublimation du tragique peut devenir une voie vers l’épanouissement.

Synopsis :

Lorsque le pire sʼabat sur nous, une question déterminante se pose : comment peut-on faire le choix de vivre ? À travers des témoignages poignants, ce documentaire explore la résilience, la capacité de transformer une épreuve de vie en opportunité de croissance. Un voyage intime et universel, porté par des récits inspirants qui célèbrent l’élan de vie.

Commentaire d’un professeur :

Le film documentaire de Camille Zito et Olga Baudimont revient sur la logique de l’attitude résiliente que les individus peuvent adopter suite à une crise personnelle importante où tout semble s’effondrer. Deux qualités marquent la singularité du documentaire, d’abord la diversité et l’intensité des témoignages qui nous montrent l’aspect inattendu et aléatoire de la catastrophe lorsqu’elle s’abat sur quelqu’un. Ensuite, le fait que la résilience n’est pas un trait de caractère que l’on possède ou pas, mais bien un processus long et complexe où l’individu, par des moyens qui sont propres à chacun, se retrouve renforcé avec une volonté et une capacité d’adaptation face à l’adversité, qui étaient jusque-là, peut-être inconnues de lui-même. L’individu résilient se profile ainsi non pas comme une personne invulnérable, mais bien comme une personne vulnérable mais capable de se réconcilier avec son alter-ego, celui qui a traversé les pires expériences, devenant ainsi la preuve et le témoin que l’homme est doué d’une force réparatrice propre à quiconque. La sublimation du tragique peut ouvrir des possibilités d’épanouissement à l’individu résilient. Qu’on appelle cela la création artistique, ou une thérapie occupationnelle, la résilience peut véhiculer des attitudes bénéfiques, dont le pouvoir réparateur est insoupçonné mais qui s’avère à terme définitif pour l’individu qui réussit, parfois sans le savoir ni le croire, à surmonter le réel.