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A l’image de l’homme / 2024-2025

A l’image de l’homme / 2024-2025

Un documentaire étudiant qui interroge notre relation au chien

À travers un film, Romain Adam, étudiant en Bachelor Création Numérique 3eme année, s’intéresse aux conséquences des sélections canines liées aux modes et aux critères esthétiques imposés par l’homme. Victimes de leur popularité, certaines races évoluent avec des caractéristiques physiques qui peuvent impacter leur quotidien et leur bien-être.

Dans son documentaire, Romain donne la parole à différents acteurs qui côtoient les chiens au quotidien : propriétaires, éleveurs, vétérinaires… Ces témoignages sont accompagnés d’images sensibles tournées à hauteur d’animal, permettant de croiser les regards humains et canins.

Loin de toute caricature, le film invite à réfléchir à la proximité entre l’homme et son « meilleur ami » : qu’elle soit affective, médicale ou psychologique, cette relation interroge sur les limites entre nature et culture. Jusqu’où va notre influence sur nos compagnons à quatre pattes ? Et sommes-nous conscients de l’anthropomorphisme que nous leur attribuons presque naturellement ?

Avec ce projet, Romain Adam propose bien plus qu’un documentaire animalier : une véritable réflexion sur notre rapport au vivant.

Synopsis :

Victime de leur popularité, les races canines évoluent avec des caractéristiques de plus en plus poussées impactant leur vie quotidienne. Conséquence d’une sélection humaine, nous abordons celle-ci dans un documentaire de 13 minutes réalisé par Romain Adam. Nous évoquons le début de cette sélection, et questionnons comment le meilleur ami de l’homme est-il impacté par les envies esthétiques humaines sur les individus canins, influencé par les modes et les médias.

 

 

Commentaire d’un professeur : 

Le film documentaire de Romain Adam nous plonge dans les relations de proximité entre le chien et son maître. Cette idée de proximité entre les deux individus peut être envisagée à différents niveaux, et ce qui est intéressant dans ce film, c’est qu’il ne cherche pas à caricaturer qui que ce soit. Se succèdent ainsi des séquences de témoignages de différents acteurs qui gravitent autour du chien : des propriétaires, des éleveurs, des vétérinaires, etc., qui alternent avec des prises de vue des chiens, avec une caméra qui se place à la hauteur du chien, comme si l’animal était là pour légitimer la parole des humains. Au fil de regards — humains et canins —, plusieurs éléments apparaissent qui orientent le discours du film vers une homologation entre le chien et l’homme, car en effet, que ce soit du point de vue affectif, médical, psychologique, les témoignages semblent orienter le discours vers le questionnement de la proximité entre le chien et son maître. La vie de chien se profile donc comme un idéal naturel qui se confronte de façon souvent contradictoire avec la vie qui mènent certains animaux domestiques. Inexorablement, en tant que spectateurs, nous nous confrontons à une question philosophico/anthropologique : quelles sont les limites entre nature et culture lorsque nous envisageons la coexistence entre l’homme et le chien ? Sommes-nous conscients de l’anthropomorphisation à laquelle on soumet presque de façon naturelle nos amis canidés ?




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