YOMU, Your Own Modular Unit
Le projet de fin d’études de Céleste Verdet, étudiante de 3èmeannée du Bachelor design d’espace, mobilier et micro-architecture repose sur la proposition d’une solution aux problématiques d’hébergement des personnes sans domicile fixe en période hivernale. Le projet YOMU se concentre notamment sur les limites des mesures que les collectivités mettent déjà en place, afin de mieux cibler le vécu des utilisateurs concernés. Ainsi, le dispositif envisage une solution simple, concrète et efficace au manque d’espace, d’intimité, à la promiscuité et au bruit permanents. Cette structure éphémère, modulaire, adaptable et à coût réduit est inspirée des projets utopistes proposés par Victor Papanek et James Hannessey. Avec une optimisation des matériaux recyclables tels que tubes d’échafaudage, sangles en nylon et bois aggloméré, la structure propose des espaces de vie pour individus seuls, couples ou familles, dans lesquels les utilisateurs retrouvent les éléments minimum de confort pour dormir, s’assoir, et se détendre. Elle propose également des dispositifs d’éclairage, et même un mode d’emploi adressé aux utilisateurs afin qu’ils puissent s’approprier la structure dès le moment de sa mise en place. La couleur jaune est un signe de l’identité visuelle du projet, elle cherche également à apporter un peu de couleur et de lumière dans le contexte sombre de l’hiver.
Habiter le réconfort. Quand l’architecture prend soin de l’âme
Le projet présenté par Ugo Drapier étudiant de 3ème année du Bachelor design d’espace, mobilier et micro-architecture pose la question du rôle de l’architecture dans l’accompagnement des patients et de leurs proches au sein du parcours hospitalier. Il s’agit d’une structure annexée à l’hôpital, non destinée aux soins physiques mais pensée comme espace de répit et de réconfort psychologique. Le projet trouve sa pertinence face à la charge émotionnelle générée par le contexte hospitalier associé à l’incertitude, à l’urgence et à l’anxiété ; il vise à offrir une parenthèse en dehors du cadre médicalisé. A la croisée de notions d’hospitalité, de sensibilité et de dignité, le projet propose une autre façon d’accompagner la maladie, et les proches du malade, en donnant une place à l’écoute, à l’humain, à la contemplation et à l’évasion avec les outils du design d’espace. Dans cette perspective le projet repose sur une approche de la nature, que ce soit par les éléments du contexte d’implantation, mais aussi par l’utilisation des éléments de construction. Le dispositif architectural comprend une coursive qui dessert différents espaces dédiés à des activités ciblées, cette coursive entoure un jardin qui sert à la fois de repère mais aussi d’objet de contemplation. Une ouverture panoramique de la coursive vers l’extérieur qui vient appuyer la recherche du sentiment d’évasion et le plaisir de la contemplation de la nature. Une partie mobile vient compléter le projet, elle est conçue pour se déplacer dans les différents hôpitaux de la ville. Cette partie itinérante a également une logique modulaire qui la rend apte pour des évènements de vulgarisation et de mise en relation entre les différents acteurs de ce contexte.
Symbiose, un projet au cœur des lignes du Beaujolais
Le projet de fin d’études de Noa Demaizière étudiante de 3ème année du Bachelor design d’espace, mobilier et micro-architecture propose une structure évènementielle qui met en avant la topographie du terroir du Beaujolais et les activités autour de la production et consommation du vin. Symbioses’organise à partir d’un aperçu très réfléchi de l’expérience sensorielle de son lieu d’implantation, afin de proposer une expérience immersive qui met en lien la vigne, le paysage, le vin et sa dégustation. Pensée comme un dispositif évènementiel, l’installation permet d’organiser tout au long de l’année des évènements autour de la gastronomie et de l’œnologie dans le but de redécouvrir à travers une approche sensorielle le terroir du Beaujolais ; en s’inscrivant dans le sillon de la route des vins, le projet gagne en visibilité touristique et participe ainsi à sa valorisation. Son lieu d’implantation est organisé par des lignes omniprésentes qui structurent le paysage : les lignes droites des échalas, les lignes droites des rangs de vignes et les lignes courbes du paysage lointain. Dans cette configuration, les différents modules de l’architecture sont organisés en suivant à la fois les lignes du paysage et la structure du terrain : l’espace de dégustation, la cave, l’espace d’accueil, l’espace de la cuisine et le stockage. Des éléments mobiliers tels que fauteuils, tables basses, et d’autres éléments nomades, sont également conçus pour accompagner les différentes modalités de l’expérience de dégustation mais aussi de l’expérience sur l’espace. Concernant les éléments solides du projet, un certain nombre de tests ont été réalisés dans les Grands Ateliers de Villefontaine, cela concerne notamment les colonnes qui supportent les différents toits et autres supports structurants, réalisés avec de la terre des vignes du Beaujolais.
